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Bérangère Mc Neese marraine de la Fête du Cout Métrage 2023

Spécialiste en la matière, devant et derrière la caméra, la réalisatrice et comédienne belgo-américaine Bérangère Mc Neese est la marraine de cette nouvelle édition.

Une panoplie d'œuvres réalisées ou jouées par notre marraine sera disponible du 8 au 21 mars dans le programme Bérangère McNeese !

Le court métrage peut prendre plein de formes, il représente un terrain d’expérimentation fou et sans limite. Sans contrainte de durée, de format, parce que plus affranchi d’une rentabilité, il est le lieu où les cinéastes inventent, testent, créent.  On a donc l’occasion d’y voir l’émergence de metteurs en scène dont ce sont les premiers projets, mais aussi des réalisateurs plus chevronnés qui y retournent, justement, pour avoir moins de contraintes le temps d’un film. Le court métrage, pour moi, c’est un geste plus libre.

Bérangère Mc Neese est autodidacte et commence à tourner dès l’enfance. En 2012, elle démarre une carrière au cinéma (Eyjafjallajokull) avant d'écrire, réaliser et produire son premier court métrage en 2015 (Le sommeil des amazones), sélectionné et primé dans divers festivals à travers le monde. Son deuxième court (Les Corps Purs), co-écrit, co-réalisé et co-produit avec Guillaume de Ginestel, suit le même parcours en 2017. Matriochkas, son troisième court, obtient le Magritte du meilleur court métrage en 2020, ainsi que le Grand Prix à Palms Springs et le prix de la meilleure réalisation à Rhode Island. La même année, il est multiprimé au BSFF.
En parallèle, Bérangère Mc Neese joue l’un des rôles principaux du film Le viol d’Alain Tasma (France 3). On la retrouve dans les séries Like Moi (France 4), Le roi de la vanne (Canal+), La bouse (OCS), Fils de (RTBF), ou encore HPI (TF1). Elle joue également dans le long métrage Photo de famille de Cécilia Rouaud, et dans les courts métrages Air comprimé d’Antoine Giorgini (sélectionné aux Césars 2019), et Nique Verlaine de Viktor Milletic. Récemment, elle était à l’affiche de la série Des Gens Bien (RTBF) ainsi que de Braqueurs sur Netflix. Elle multiplie actuellement les tournages et est en écriture de formats plus longs.

J’ai l’impression que les temps changent et les demandes de contenus aussi. En fait, avec l’avènement des contenus visibles un peu partout, sur les réseaux notamment, j’ai l’impression qu’on voit une renaissance des formats courts, mais qui ont pris d’autres aspects. Je crois que le court métrage a plus que jamais sa place dans nos imaginaires, il permet de découvrir des univers si singuliers, d’en voir plusieurs à la suite et de voyager à plein d’endroits différents en peu de temps. Cette Fête du Court Métrage permet aussi au grand public de découvrir de jeunes réalisateurs ou des cinéastes plus confirmés issus de Belgique, qui foisonne de talents archi-différents.